Pas seulement que le raisin qui est bon dans le Niagara.
Dès la première volute, le combat olfactif fait rage : la prune jaune est forte mais le 2 ans et demi en fermentation sauvage est loin d’être sur la défensive, tout comme le chêne vanillé du baril. Accalmie en bouche toutefois où il faut attendre de longues secondes pour voir d’abord la levure, puis le pruneau sortir des tranchées. Le fruit l’emportera toutefois de manière sans équivoque, tandis que la fermentation, loin d’être absente, rend les armes fièrement. Toute une cavale pour cette fugitive, qui comparativement à la Double Kapi aux pruneaux jaunes se veut plus sèche et plus intense. Pas que ça lui nuise, avec un A- on ne peut que conseiller d’en faire des réserves.