D’emblée, je dois dire que l’Immoralité standard ne m’a jamais été de bonne augure, à un point tel que je n’ai jamais compris le buzz autour de celle-ci. Vivement les nouvelles éditions de ce genre pour remettre le status quo en question.
La cote OO : B
Parce que l’appetit vient en mangeant?
Double Dry Hop et joyeusement parsemée de sédiments, bien qu’au visuel on a plus que l’IPA traditionnelle avec un nez bien arrondi qui démontre bien la hauteur du 9.2%. Les IBUs ne font pas de doute sur les côtés de la langue non plus, on se prépare donc à rentrer les lèvres par en dedans, ce qui ne survient que partiellement en milieu de finale, tandis que l’aftertaste a un poids d’abord léger, puis modéré. Très franchement rien qui ne mérite un méga-buzz mais bien faite, à la hauteur de la moyenne faites par les micros qui penchent par-dessus tout pour le houblon (le Noctem par exemple). Sa force se trouve également dans les secondes et troisièmes gorgées où le sucre fait bien le travail aussi.