Comme l’album du même nom (dans les meilleurs de l’histoire de la musique québécoise) on va assez droit au but et si elle était servie chaude et à l’aveugle, on devinerait pas mal plus café que bière. Il est donc impossible d’y détecter autre chose que du grain violemment torréfié, et c’est la même chose en bouche où l’orge est à peine perceptible l’espace d’un instant avant que le café ne vienne abasourdir les sens. Les papilles étant fatiguées, la finale est plus abordable et un bois de chêne se heurte à du lait au cacao. À réserver pour les très grands amateurs de café, ou pour réveiller le buveur. Et/ou le choquer.
La cote OO : C
Parce que c’est comme si je faisais une poutine avec 4 frites, de la sauce à pizza et 89 tranches de pepperoni.