Scotch ale, vraiment? C’est peut-être l’alcool mais on semble être pas mal plus en territoire de vin d’orge avec ce nez caramelisé, à peine fumé et très bien arrondi. La bouche est assez liquoreuse pour poursuivre le sentiment de vin d’orge, et le goût fruit, un peu minéral et à peine boucané éloigne encore davantage le buveur d’une scotch ale proprement dite. On retrouve partiellement cette dernière en finale où le grain a davantage son mot à dire, mais qui doit aussi être châtier par le haut pourcentage d’alcool qui se perpétue jusqu’en aftertaste. Assurément dans la catégorie « dernière bière de la soirée » n’était-ce du prix – 10$ pour 341ml – c’est une bière qu’on achèterait en paquet de deux pour remplacer n’importe bonne bouteille de raisin rouge.
La cote OO : A
Parce que si le vin a l’amarone, la bière a son vin d’orge ou sa scotch ale de glace. Et n’était-ce du permis, on ne pourrait que la bière de glace ne soit l’apanage de davantage de microbrasseries québécoises.