Quand on parle d’un grand classique : avant même que les bières sûres et encore plus loin que le terme « kriek » ne soit réellement connu au Québec (sauf peut-être du côté de Schoune) il y avait la « Co-Hop V Rouge de Mékinac » . Très certainement l’un des très grands classiques québécois, une revisite s’imposait.
Au nez c’est la même cerise aigre qui saute aux papilles, et l’aspect âpre mais aussi presque crémeux se reconnait facilement. Olfactivement du moins on a pas l’impression qu’elle a changé vraiment (tant mieux!). Le fruit explose en bouche et est plus sec que par mon souvenir, une sensation probablement dû en partie à la gazéification qui semble assez importante. La finale est toutefois à la hauteur de mes souvenirs, passant d’abord par le vinaigre balsamique en gelée avant de voguer tranquillement sur le caramel et les cerises toujours aucunement sucrées.
La cote OO : A+
Parce qu’au début je pensais lui mettre « juste un A » mais qu’en respirant elle se complexifie et se solidifie sur les papilles pour me convaincre à quel point elle devrait faire partie de toute bonne dégustation servant à montrer le grand savoir brassicole québécois.