Super odoriférante, à quel point il y aura de la bière proprement dite sous cette avalanche de cerises rouges, difficile à dire. Pour ce qui est de la bouche, on pourrait s’attendre à plus sec mais non, le fruit en est presque pâtissier, se concentrant et s’éternisant sur la langue. Triomphant en aftertaste, c’est de la bière sauvage (très sauvage) qui ne démontre pas le funky des bières bretts mais quelque chose de loin d’être propre aussi, dans ce que ça a de mieux. Il faut savoir savourer le moment car cette Cerise a beaucoup plus à livrer que sa griotte, en autant que l’on veut se prêter au jeu de la patience.
La cote : A
Parce que c’est une belle preuve que même après des milliers de bières, on peut toujours être surpris même par une bière autant axée – jusqu’à sa couleur – sur la cerise.