Grâce à sa mousse très fuyante, le nez autant hyper vanillé que velouté est fort, et laisse présager un goût de cacao. Le sentiment d’alcool fort perçu au nez persiste en bouche, mais le goût espéré de cacao est plutôt celui du raisin des stous impériales russes. La finale est plus boisée et enfin le cacao sort autant que l’amertume modérée mais bien présente. Côté aftertaste c’est à la limite de l’asséché et on peut y détecter – probablement à tort lorsque seront lus les ingrédients – un piment assez fort (piment oiseau vert). Dans son ensemble il ne s’agit pas du meilleur stout impérial du Québec , mais lorsque l’on voit que la recette ne comporte que les suspects usuels (eau, orge, avoine, houblons, levure) on peut voir toutes les saveurs que peuvent donner la fabrication de la bière.
La cote : B
Parce que ce ne sera pas votre meilleure stout – sinon continuez vos recherches dans le style – mais ça ne sera certainement pas la plus ennuyante.