Pour une IPA 100% québécoise on pourrait s’attendre à une bière amère trop poussée ou un peu bizarre; ici ce n’est pas le cas avec le nez d’une IPA toute à fait dans les normes à l’instar de la 60 Minutes IPA de Dogfish Head des cousins américains. Le choix de houblons semble à quelque part entre le fleuri et l’agrume, assez facile et abordable (le tout recouvert d’une mousse compacte pour le genre). À la gustative encore, on est généralement assez tranquille entre houblon et grain, tandis qu’en finale on est pleinement houblon sans nécessairement être pleinement amer. Pour finir, ce sont les mêmes houblons qui rappellent certaines Harvest Ale (La Coquette de l’Esprit de Clocher par exemple) et qui concluent une IPA qui ne se révèle pas être comme de la musique québécoise que l’on écoute seulement le 24 juin à la Saint-Jean.
La cote : B
Parce que c’est une IPA qui est québécoise parce qu’elle est bonne, et non pas qui est bonne parce qu’elle est québécoise.